Les licences de casino en ligne

Dix mille, c’est plus ou moins le nombre de plateformes de casino en ligne que l’on retrouve à travers le monde. Un vaste choix qui force les opérateurs à redoubler d’inventivité, pour le plus grand plaisir des joueurs ! Entre thèmes particuliers et bonus inédits, il est pourtant une chose essentielle à laquelle tous les bons casinos en ligne doivent se conformer. Difficile d’inspirer confiance sans une licence de jeux digne de ce nom, et ce ne sont pas les organismes agréés qui manquent ! Est-ce alors suffisant de choisir au hasard ? Pas si vite, un petit tour d’horizon des différentes licences de casino en ligne devrait lever le mystère.

Des licences de casino en ligne, pour quoi faire ?

Une licence de casino, c’est la garantie indiscutable d'un casino en ligne fiable et bénéficiant de l’autorisation légale d'exercer et respectant les normes imposées. Une exigence légitime que beaucoup d'opérateurs ne parviennent pas à obtenir, en raison de critères toujours plus stricts et de procédés toujours plus longs, destinés à empêcher toute fraude ou faille. Mais une fois le précieux sésame en poche, la plateforme peut opérer en toute tranquillité et accueillir sereinement de nouveaux joueurs tout aussi rassurés. C'est sans doute l'étape la plus importante pour ceux qui souhaitent ouvrir un casino en ligne. On s’étonnera néanmoins de variantes essentielles dans le fonctionnement des différentes licences en vigueur. Autrement dit, chacune est établie selon ses propres critères et surtout, chacune à un prix...

Les licences de casino plus réputées

Puisqu’elles sont toutes différentes, certaines sont beaucoup plus strictes que d’autres et forcément plus réputées puisque plus difficiles à obtenir. Celles-ci incluent notamment :

• Curaçao : une toute petite île coincée au nord de l’Amérique du Sud mais qui propose depuis 1996 l’une des licences les plus répandues qui existe. Son objectif ? Prévenir le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ! Au terme d’une étude approfondie qui portera en partie sur les jeux proposés et le fonctionnement global du casino en ligne, la plateforme certifiée obtiendra le précieux logo aux couleurs du drapeau national. Le point négatif s’il devait y en avoir un, c’est que la licence laisse aux casinos la liberté de mettre en place leur propre politique. La Curaçao eGaming Licensing Authority n’en reste pas moins avantageuse puisqu’elle n’inclut qu’une faible taxation sur les profits, et qu’elle prend le temps d’offrir aux plateformes une multitude de services en ligne pour améliorer leurs performances.
• Malte : Fondée en 2001, la Lottery and Gaming Authority a troqué son nom initial pour la Malta Gaming Authority (MGA) que nous connaissons aujourd’hui. Celle-ci s’est fixé pour mission de prévenir la dépendance aux jeux d’argent et la progression des activités criminelles à travers 4 types de licences différentes. Sont donc vérifiées par exemple la limite d’âge imposée à l’inscription, et les mesures de protection mises en place comme les limites de dépôt. Toutes s’appliquent à la fois aux casinos en ligne et aux établissements terrestres.
• ARJEL : Son seul nom suffit à inquiéter les opérateurs français, mais c’est parce que l’ARJEL est reconnue pour être l’une des autorités les plus strictes qui soit. Créée en France en 2010 pour contrebalancer la toute-puissance de la Française des jeux et du PMU sur le territoire, l’ARJEL a fait de la sécurité des joueurs sa priorité. Protection des données personnelles, prévention de la dépense aux jeux d’argent, lutte contre les fraudes en tous genres, rien ne sera laissé au hasard. Si la licence ne porte pour le moment que sur les jeux de poker et les paris sportifs, celle-ci est également habilitée à sanctionner les casinos non autorisés. Un pouvoir rare dont elle se sert principalement pour assurer son monopole assez rentable. Depuis 2020 cette institution a été remplacée par une autre, assez semblable, l'Autorité Nationale des Jeux (ANJ).
• Gibraltar : Un petit rocher de 6,5 km² à peine où s’est pourtant établie l’une des autorités les plus incontournables du secteur ! Au cœur des attentes de la Gibraltar Regulatory Authority, on retrouve la nécessité d’une totale transparence avec le joueur, notamment en ce qui concerne les modalités de paiement. Pas question de certifier le premier casino en ligne venu, la licence ne sera attribuée qu’aux plateformes déjà établies avec une base financière solide, et pourra être retirée à tout instant si les critères fixés ne sont plus respectés.
• Antigua : Ici encore, la prévention contre l’addiction a été placée au premier plan. Antigua Gaming redouble de vigilance pour stopper net toute tentative de blanchiment d’argent. Les comptes des opérateurs sont scrupuleusement passés à la loupe, et des contrôles stricts sont régulièrement effectués. De quoi rassurer les joueurs qui ont trop souvent tendance à confondre Antigua et Barbuda avec un simple paradis fiscal !
• Kahnawake : Cette licence établie depuis 1996 dont le nom évoque celui d’une réserve indienne offre la garantie que les casinos en ligne certifiés paient rapidement leurs gains aux joueurs, protègent les données personnelles et interdisent formellement le jeu des mineurs. Ce sont aujourd’hui environ 500 sites qui disposent de cette licence.

À chacun sa licence

Alderney dans les îles anglo-normandes, Chypre, Île du Man, Costa Rica, Belgique, Suisse, et récemment encore le label Ecogra - les licences s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Le Royaume-Uni en propose également une à la fiabilité largement reconnue, mais les 15% d’imposition font généralement peur aux opérateurs, à juste titre. On gardera en tête que l’obtention d’une licence fiable permet de renforcer la crédibilité du casino en ligne, mais que ce sont aussi la qualité des jeux d'argent proposés et du service client notamment qui aideront à faire le reste du chemin !