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Tricher aux machines à sous en ligne, on aimerait bien! Savoir défier la hasard et la technologie, vaincre le système impitoyable des générateurs automatiques de chiffres et algorythmes, voilà le défi que quelques audacieux joueurs ont relevé, avec plus ou moins de succès. Les faits....
Datant des années 1880, les machines à sous sont conçues pour être aléatoires. Elles possèdent chacune leur taux de redistribution allant de 85 à 99,99%. C’est une activité très lucrative: au Canada par exemple, elles regroupent à elles seules 80% des profits pour les casinos. Quand on joue aux machines à sous, la réponse est immédiate, c’est gagnant ou perdant! L’invention des machines coïncide avec l’apparition des paris; les joueurs ressentent une exaltation à s’en remettre au sort. Mais jouer n’est pas toujours gagner, et des escrocs audacieux ont voulu casser la baraque et taper dans le mille à tous les coups.
Le plus grand voleur de Las Vegas, Dennis Nikrasch a dérobé 16 millions de dollars aux casinos. L’histoire de l’escroquerie des machines à sous a commencé en 1949 avec la méthode du Yo-yo. Introduite dans la fente des machines à sous mais reliée à un fil, la même pièce était utilisée à volonté, comme dans le jeu de yo-yo. Mais les casinos déjouent les pièges en sécurisant leurs machines à grand renfort de surveillance. Dans Rainman, Dustin Hoffman donne du fil à retordre au casino en gagnant coup sur coup au blackjack avec son talent de mémorisation! Autiste savant, il n’escroque pas, mais dans la réalité, gagner autant, c’est forcément tricher!
L’un des meilleurs en la matière, Tommy Glenn Carmichael a inventé la technique de la patte de singe. Cela sonne comme de la magie noire, mais ce n’est qu’un outil de métal. Les pièces étaient vomies par la machine à raison de 1.000$ par heure, le menant bientôt à la case prison. Avec la baguette lumineuse destinée à éblouir les capteurs optiques, il a récidivé. Et jackpot! Le fleuve argent a coulé à nouveau, de quoi renforcer son addiction à la triche. Les stratégies gagnantes ça n'existe pas, en revanche, des conseils de pro pour optimiser ses chances aux machines à sous, on vous en donne plein!
À l’image du cheval de Troie, les escrocs ont aussi tenté d’entrer directement dans une machine à sous. Non, vous ne rêvez pas, cela a bien eu lieu dans les années 1990 au Nevada! Il s’agit de la plus grande machine à sous appelée Big Bertha (la Grosse Bertha) dont la taille gigantesque a permis à une femme de s’y glisser. En manipulant les bobines, elle a pu créer l’afflux de monnaie. Ses complices entouraient la machine pour qu’elle échappe à la vue des agents de sécurité: tentative ratée!
Implanter directement une puce, c’est l’option la plus rentable qu’a choisie le serrurier, Denis Nikrasch. En étudiant une machine à sous dans son garage, il a réussi à modifier les puces pour programmer le jackpot. Fier de son succès, il s’est félicité de faire perdre de l’argent aux casinos, mais l’a payé chèrement par une vingtaine d’années de taule.
Un simple aimant pouvait aussi vous aider à batailler au corps à corps avec la machine à sous. En influençant les bobines pour obtenir la combinaison gagnante, les plus malins montraient l’affichage des symboles sur les rouleaux pour passer à la caisse. Mais de nos jours, l’astuce ne fonctionne plus: les machines à sous actuelles ne sont plus sensibles au magnétisme! Et c’est le système RNG à l’intérieur qui détermine la bonne combinaison jackpot.
Comme des rois du casse ou de l’évasion, des tricheurs de plus en plus ingénieux se sont essayés à l’escroquerie des machines à sous. Partant à l’assaut, ils ont suivi les évolutions technologiques et les hackers ont remplacé les mécaniciens.
L’histoire des codes est riche de cela, comme la machine Enigma, obligeant à trouver des nouveaux chiffrements imprenables aux yeux des ennemis: l’ordinateur a été inventé ainsi. De même, déjouer les cycles de combinaison des machines à sous est dangereux pour les casinos et totalement illégal.
Le roi des tours de passe-passe est Ronald Dale Harris, ingénieur de logiciel pour la Nevada Gaming Commission. Il a parasité plus de 30 machines à sous avec des puces informatiques et se servaient des codes sources. Cet imposteur était à la fois membre de la Commission des jeux du Nevada et accroc au gain facile. Il a volé des informations sur le générateur de nombres pseudo-aléatoires, le RNG. Arrêté en 1995, il a subtilisé 100.000$ sur un jeu video keno.
La fortune souriant aux audacieux, des hackers russes en 2014 ont piraté les algorithmes pour anticiper le coup gagnant. Observant de près les machines depuis 2009, date à laquelle elles ont été interdites en Russie, ils ont su interférer dans le processus de générateur de hasard, grâce à la rétro-ingénierie. Ces mêmes machines existant encore au Canada ou aux États-Unis, des escrocs russes venaient en immersion, et munis d’un smartphone, ils repéraient le bon moment pour jouer. Vite repérés à leur tour, ils ont été coffrés en 2017 malgré ce système bien rodé. Les hackers tentent certes le jackpot, mais les casinos veillent au grain. Loin de simples tours de magie, Willy Allisson, spécialiste de la sécurité des casinos à Las Vegas, parle de pirates agissant en bande organisée.
Même si les machines se perfectionnent au fil du temps pour renforcer leur sécurité, il y aura toujours ce rêve de réussir le coup de maître. Les machines à sous en ligne ont cassé ce rêve, les opérateurs de jeux étant à la pointe en matière de sécurité et du développement de ce marché. Les jeux en ligne sont plus attractifs et moins vulnérables, au grand dam des tricheurs.
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